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Sommes-nous trop nombreux sur terre ?

Serons-nous la dernière civilisation ? Réponse en vidéo…

Sommes-nous trop nombreux sur terre…

Sommes-nous trop nombreux sur terre : un équilibre fragile.

Au niveau mondial, le peuplement a atteint des sommets sans précédent, frôlant les 8 milliards d’habitants dans ce monde étrange. Ce rythme continue de croître de façon soutenue. Cette expansion pose une question : jusqu’à quel point sera-t-il possible de soutenir une croissance incessante sans compromettre l’équilibre écologique et si fragile de Gaïa” ? Les sources naturelles de matière et d’énergie à notre disposition sont limitées et les défis environnementaux qui découlent de cette situation sont de plus en plus évidents.

L’impact de cet accroissement de l’homme se fait ressentir à travers toute la surface du globe, de la pression sur les terrains agricoles et les réserves d’eau à la perte de biodiversité et aux émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au changement climatique. Des enfants naissent chaque jour et, malgré une baisse de la moyenne planétaire, la fécondité dans nombre de pays reste élevée. Il est donc légitime de se demander si notre « maison-mère » peut continuer à supporter cette augmentation démographique.

Il est temps de réfléchir sérieusement à la manière dont il est possible d’atteindre un équilibre entre nos réels besoins et nos possibilités de subsistance. En 2023, dans la 3ème réédition de son « Atlas de la population mondiale », le généticien et démographe Gilles Pison interpelle ses lecteurs, chiffres à l’appui.

La terre : un espace limité pour une population élevée.

carte du monde population en 2050

Les défis démographiques.

L’augmentation rapide des peuples constitue un défi majeur. La population continue de croître à un rythme alarmant et cette expansion démographique effrénée pose des préoccupations à plusieurs niveaux.

L’espace limité offert par l’ensemble des continents est l’un des premiers problèmes auxquels il faut faire face. Les terrains disponibles pour l’habitat, l’agriculture et d’autres usages essentiels sont limités. Avec des milliers de millions d’individus supplémentaires attendus dans les prochaines décennies, la pression sur les matières premières et sur l’énergie sera colossale.

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L’impact de la surpopulation.

L’explosion de la reproduction de notre espèce a des conséquences profondes sur notre capacité à nourrir tout le monde. Cela impacte directement la disponibilité de la nourriture car les réserves agricoles sont limitées. La question de la fécondité excessive dans certaines zones géographiques est donc cruciale pour garantir la sécurité alimentaire.

De plus, cette augmentation rapide aggrave également la crise environnementale. Plus de personnes signifient une demande plus accrue en énergie, en eau et en richesses naturelles, ce qui met encore plus de pression. En résumé, l’augmentation rapide des populations pose des défis significatifs en matière d’espace, de disponibilité des matières premières et de durabilité.

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Connaître les limites : ressources, capacité de recyclage.

La taille du globe est une donnée fondamentale à considérer. Avec une superficie d’environ 510 millions de kilomètres carrés, le monde abrite actuellement plus de 7,8 milliards d’habitants. Cette progression constante met en évidence la pression exercée sur la conservation de la biodiversité et sur les espaces disponibles pour l’habitat et l’agriculture, qui se révèlent de plus en plus limités.

L’une des conséquences directes de l’augmentation de la population est la forte contrainte sur la disponibilité des matières premières et sur des sources d’énergie disponibles. La pérennité et le développement de l’espèce humaine dépendent notamment des réserves d’eau douce, de la quantité des terrains arables, de l’exploitation des combustibles fossiles, des minéraux, etc. La demande toujours plus forte de ces stocks met en péril l’équilibre écologique de nos environnements.

En outre, la capacité à recycler les déchets est déjà devenue presque insoutenable. Les activités humaines génèrent d’énormes quantités de déchets plastiques, électroniques et industriels. Cette surcharge a des implications graves pour notre environnement et l’équilibre du climat. La gestion efficace des déchets et le recyclage sont devenus des enjeux cruciaux pour notre santé et celle des écosystèmes.

Par conséquent la disponibilité des richesses naturelles et la capacité de recyclage des produits issus de notre consommation de masse sont des éléments clés dans la compréhension de la crise démographique contemporaine. L’accroissement continue de la population et l’exploitation excessive de nos réserves imposent un défi considérable à l’équilibre de Gaïa. Il est essentiel de trouver des solutions durables pour relever ces défis et assurer un avenir viable pour les humains et les animaux.

La foule dans le métro

Sommes-nous trop nombreux sur terre pour notre écosystème?

L’augmentation effrénée de la population a des effets dévastateurs sur la biodiversité, menaçant toute forme d’existence. La conversion des terrains pour répondre à nos besoins en termes de constructions, de nourriture et d’industrie semble sans fin. Sans que soient posées de limites, cela entraîne la déforestation, la perte d’habitats naturels et la fragmentation des écosystèmes. Cette destruction massive de la nature engendre la disparition d’innombrables espèces animales et végétales, mettant en danger l’équilibre écologique.

Les émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion d’énergies fossiles pour satisfaire nos nombreux besoins contribuent également en partie aux bouleversements environnementaux. Les projections estiment que si la fécondité humaine n’est pas maîtrisée, « the blue planet » devra abriter plus de 10 milliards de femmes, d’hommes et d’enfants d’ici la fin du siècle. Cela aggraverait les problèmes climatiques, avec des conséquences dévastatrices sur les écosystèmes, notamment sur les récifs coralliens, les forêts tropicales et les pôles.

Bien entendu, la surpopulation entraîne une demande excessive des produits alimentaires, poussant les pays en développement à intensifier leur agriculture. Cette intensification agricole utilise souvent des méthodes nuisibles à la biodiversité, telles que l’utilisation excessive de pesticides et d’engrais, avec pour conséquences la contamination des sols et de l’eau ainsi que la réduction des espèces d’insectes pollinisateurs.

La “sur-population” de notre espèce exerce donc une contrainte énorme sur les écosystèmes, mettant en danger la biodiversité, la santé globale de la nature et des espèces et aggravant les problèmes liés au dérèglement atmosphérique.

L’enseignements et l’accompagnement holistique du Cercle.

Le Cercle Soul in a mind

Les travaux de Marc Halévy : “Impact de l’humanité sur la capacité de la terre”.

Marc Halévy est un chercheur, conférencier, physicien, philosophe et auteur de plusieurs articles et ouvrages. Avec l’expertise du démographe il effectue des recherches sur la frugalité que doit adopter notre civilisation pour survivre au consumérisme et à la surpopulation. Il met l’accent sur l’urgence pressante de comprendre l’impact environnemental de l’humanité sur la capacité de la planète à soutenir la vie telle qu’on l’a connue jusqu’à présent.

Les 10 milliards d’êtres humains que prévoit l’ONU d’ici quelques années seulement soulèvent de sérieuses préoccupations quant à notre capacité à maintenir un environnement viable pour les générations futures. Les recherches approfondies de Marc Halévy ont souligné que la croissance rapide de la population combinée à des modes de consommation excessifs, exerce une pression insoutenable sur les ressources naturelles.

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Ses travaux ont également mis en évidence l’importance cruciale de l’éducation et de la sensibilisation pour modifier nos comportements et réduire notre impact. Halévy préconise des changements profonds dans notre façon de vivre, mettant l’accent sur la durabilité, la conservation des ressources et la promotion d’une économie circulaire.

Marc Halévy appelle à une prise de conscience collective et à des actions immédiates pour garantir un avenir durable pour les générations futures et éviter ainsi les conséquences désastreuses qui résulteraient de notre non-action.

Vivre à 2 milliards : la proposition de Marc Halévy pour un avenir durable

Marc Halévy avance une proposition audacieuse pour garantir un avenir durable à notre planète : limiter la population mondiale à deux milliards d’individus. Cette idée peut sembler radicale mais elle repose sur une analyse approfondie.

Halévy soutient que la surpopulation humaine est l’une des principales causes des difficultés environnementales et sociétales que l’on affronte aujourd’hui. Sa proposition repose sur l’idée que stabiliser la population à ce niveau permettrait de réduire considérablement les problématiques.

En limitant la population, Halévy estime que l’on peut préserver les ressources naturelles. Mais, aussi restaurer la biodiversité, et améliorer l’existence de chaque individu. Il argue que cela permettrait également de réduire les conflits liés à l’accès aux matières premières et d’atténuer les effets du changement climatique.

Pour lui il est essentiel, pour construire un monde viable, d’adopter « La frugalité économique, la liberté technologique, le fonctionnement en réseau, la virtuosité professionnelle et la spiritualité personnelle». Et, de considérer que « Le bien le plus précieux que chacun doit viser, exclusivement, est la joie de vivre, le bien-vivre, le bonheur Il faut donc cesser de croire aux mensonges de la société de consommation : consommer plus ne rend pas plus heureux ; au contraire. »

Bien que la proposition de Halévy puisse sembler ambitieuse, elle soulève des questions cruciales sur la manière d’ envisager l’avenir. Il serait salutaire d’engager un débat sérieux et réfléchi sur le sujet. Cela pourrait avoir des conséquences significatives sur notre durabilité en tant qu’espèce.

Notre mode de vie a-t-il un avenir durable ?

La consommation d’énergie

L’un des aspects les plus préoccupants de notre croissance rapide est la consommation d’énergie. Les modes de consommation modernes, en particulier dans les pays développés, sont de plus en plus énergivores. Notre consommation alimentant la demande en combustibles fossiles, ce qui contribue au changement du climat. Le modèle de consommation occidental, souvent caractérisé par une surabondance de biens matériels a des répercussions mondiale sur l’environnement.

Des progrès aient été réalisés dans la réduction de la natalité, mais dans certaines régions des défis persistent. Cela nécessite une attention continue des gouvernements pour promouvoir la planification familiale. La diversité est telle que dans des pays d’Afrique et d’Asie centrale le taux de fécondité atteint 4.7 (Afrique subsaharienne) contre 1.5 en Europe et en Asie de l’Est.

Les problèmes de mortalité infantile et de santé maternelle sont également des enjeux importants dans le contexte de la durabilité. Les pays développés ont généralement réussi à réduire ces taux grâce à des avancées médicales. Hélas, ce n’est pas toujours le cas dans certaines régions en développement.

L’inertie de nos modèles

En abordant ces questions, il est essentiel de noter l’inertie des modèles de consommation et de croissance démographique. Les habitudes établies au fil des années sont souvent difficiles à changer. Et, la politique joue un rôle clé dans la transition vers un mode d’existence plus durable. Le rôle des institutions comme l’ONU dans la promotion de solutions pour la durabilité est de plus en plus crucial. Malheureusement, on ne peut que constater qu’elles ne prennent pas forcément les bonnes décisions.

En conclusion, notre mode de vie actuel n’a pas d’avenir durable. Le défi consiste à opérer une transition en réduisant la consommation d’énergie, en maîtrisant la croissance démographique, en améliorant la santé maternelle et infantile. Cela nécessite une approche globale. Et, cela demande des efforts conjoints à l’échelle mondiale et l’appui de politiques de durabilité au niveau national et international. Si on ne relève pas ce challenge, l’avenir de la planète et de toutes les espèces sera compromis.

Repenser notre approche : vers une coexistence harmonieuse avec Gaïa

Le problème démographique est une préoccupation mondiale. Il met en évidence la nécessité de réévaluer notre relation à la nature, à notre environnement, à notre manière de vivre. Les prochaines années verront la population continuer à croître, avec une grande partie de cette croissance concentrée en Afrique.

Il est nécessaire d’agir pour parvenir à une coexistence harmonieuse et durable avec notre terre nourricière. Tout d’abord, il faut promouvoir l’éducation et la sensibilisation à la démographie. Ainsi, les gens pourrons prendre des décisions plus éclairées concernant leur descendance et leur impact sur l’environnement. On pourrait par exemple, au muséum, raconter aux enfants l’histoire qui lie l’homme et la planète et les conséquences de l’inertie actuelle.

Ensuite, il est essentiel de développer de nouvelles technologies, moins énergivores, plus respectueuses de la nature et moins polluantes. Il est nécessaire d’utiliser des sources d’énergie durables, sans se précipiter à grand pas vers la raréfaction ou l’extinction. Favorisons une utilisation pérenne des ressources naturelles.

L’on doit considérer et admettre que l’humanité vit maintenant « sous crédit » mais aussi au chevet de Gaïa. Il faut que l’on apprenne à vivre avec plus de sobriété, moins mais mieux, sans renoncer à un avenir prometteur. Cette frugalité volontaire est l’occasion d’une meilleure qualité de vivre. Il s’opère depuis quelques années un changement de paradigme qui s’inscrit dans les cycles civilisationnels. Ce changement aboutira, au plus tard, dans quelques décennies. Par conséquent, il est illusoire de vouloir s’accrocher à un système économique moribond. Et il est tout aussi illusoire de vouloir lutter contre une technologie qui nous a déjà profondément transformés.

Posons nos limites : l’intelligence artificielle doit être au service de l’humain et non pas l’inverse.

Agir aujourd’hui pour préserver demain

En concluant notre voyage à travers les défis de la surpopulation humaine il faut souligner l’urgence d’agir. Chaque individu et chaque collectivité porte une responsabilité déterminante dans la préservation de l’avenir. Les preuves abondent : la dégradation de l’environnement, la perte de biodiversité et les pressions sur les ressources naturelles.

L’heure est venue de passer à l’action, de prendre des décisions éclairées et de modifier nos comportements quotidiens. Collectivement, on peut faire la différence. Adoptons des comportements durables, soutenons les projets environnementaux et  investissons dans des technologies innovantes. Chaque geste compte, chaque choix compte.

Sommes-nous trop nombreux sur terre?

Nous ne serons pas trop nombreux si nous agissons. En agissant aujourd’hui, un avenir plus vert, plus sain et plus équilibré pour tous est alors envisageable. Cet avenir dépend de nos actions et il est temps d’agir pour préserver demain. Faisons le choix de nous libérer des conditionnements d’une société où l’avoir et le paraître sont la règle. Inventons de nouveaux modèles plus vertueux, plus valeureux, plus spirituels et plus harmonieux! Il est de notre devoir de préserver la beauté et la diversité de Gaïa envers les générations futures .

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Mika Denissot

Thierry Blancheton

Je suis devenu Soulminder le jour de ma première rencontre avec Mika à Bali en 2013. Depuis, je continue de cheminer, d’apprendre et de jouer consciemment mon rôle d’accompagnateur. Ma vie est riche d’expériences et mes compétences ressemblent à un couteau suisse.

J’aime à rappeler le proverbe chinois :

« La connaissance, c’est d’avoir la bonne réponse. L’intelligence, c’est d’avoir la bonne question. »

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