Le test du chamallow, vous connaissez?

Le test du chamallow ou le test du marshmallow ?

En fait, il n’y a pas à choisir car il n’existe qu’un seul test réalisé dans le monde... En France, “chamallow” est le nom commercial d’une confiserie à la guimauve dont la traduction anglaise est marshmallow… Dans la vidéo ci-dessous, le test du chamallow nous dévoile nos inactions face aux crises et aux ruptures que nous traversons.

Table des matières.

• Volonté, gratification et autocontrôle.
• Le test du chamallow et le chemin de l’éveil.
• Le test du chamallow ou les ressorts de la volonté face à une friandise.
• Pourquoi ces écoliers avaient tant de mal à résister à la tentation du chamallow?
• 1ère conclusion du test du chamallow : le self-contrôle.
• Le test du chamallow : comprendre la psychologie et notre comportement.
• Les conséquences d’un avenir incertain.
• Notre compréhension de l’expérience du test du chamallow.
• Conclusion.
• Les points essentiels à retenir.

Volonté, gratification et autocontrôle.

Découvrez comment un seul bonbon dévoile nos comportements face aux défis du système et aux choix difficiles de la vie. À travers l’expérimentation emblématique de Walter Mischel dans les années 1960, l’article nous amène à comprendre les mécanismes de la volonté, de la gratification différée et de l’autocontrôle. Des enfants de maternelle sont confrontés à “un dilemme sucré”. Ils peuvent choisir entre manger dès maintenant une succulente sucrerie qui les fait saliver ou attendre plus tard pour en obtenir deux!

Cette situation apparemment anodine révèle des leçons profondes sur notre capacité à résister à un certain niveau de tentation pour préférer le bonheur à long terme au plaisir immédiat. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Des décennies plus tard, les retombées de ce test montrent son impact sur le succès et la satisfaction dans la vie adulte.

Cet article ne se contente pas de revisiter une expérience de psychologie. Il nous amène à réfléchir sur notre propre existence, sur nos choix et ce qu’ils signifient pour notre avenir. Laissez-vous inspirer et voyez comment l’art de la patience et de la maîtrise de soi pourrait bien être la clé d’une vie plus épanouie. Prêt à explorer votre propre rapport à la gratification différée ?

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Le test du chamallow : notre avenir dans une guimauve…

Dans cet article, Mika souhaite aborder les raisons qui poussent tout un chacun, au niveau individuel comme au niveau collectif, à ne pas aller dans le sens du changement. Et ce, malgré toutes les pressions du système de gouvernance dans le monde. Malgré les menaces de dictature, des risques climatiques puis d’une rupture technologique ou économique, d’un effondrement systémique, de l’extermination de notre biodiversité voire de la fin possible de notre civilisation,

On pourrait se demander mais pourquoi ? Pourquoi, alors que nous savons toutes et tous que plusieurs catastrophes vont nous tomber dessus, continuons-nous à vivre ainsi ? La réponse va nous être donnée par des écoliers de l’âge de 4 à 6 ans et une simple friandise…

Pensez à taguer quelqu’un dans les commentaires pour l’inviter à apprécier cette lecture autant que vous. Je vous laisse découvrir ci-dessous l’article de Mika.

Le test du chamallow et le chemin de l’éveil.

Celui ou celle qui a la capacité de vivre avec son temps, dans le système actuel, est sur le chemin de l’éveil. C’est quelqu’un qui vit dans l’ici et maintenant sans mettre de côté ce qui ne lui plait pas, en accueillant toutes les facettes du réel. D’ailleurs méditer en pleine conscience, n’est-ce pas cela, être dans l’ici et maintenant ?

Alors, pourquoi naturellement, et hors-mis cheminer vers l’éveil, préférons-nous rester dans un univers qui nous rassure même s’il n’est pas très réjouissant? Pourquoi ne pas plutôt prendre le risque d’engager des actions constructives pour l’avenir? Parce-que celui nous semble incertain ?

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Choisir entre un univers sans bonheur et prendre le risque d’agir, d’établir des actions pour un avenir meilleur : voilà ce que révèle le test du marshmallow.

Pour comprendre cela, il faut remonter en 1960, où une étude est menée par Walter Mischel, psychologue à l’université de Stanford où il est professeur (Il en a d’ailleurs fait un livre :“Le test du marshmallow” publié en 1988).

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Le test du chamallow ou les ressorts de la volonté face à une friandise.

Le livre nous révèle comment l’étude a été menée. Le psychologue et son équipe demandent à l’administration de Stanford l’autorisation d’effectuer une recherche avec des jeunes élèves de l’âge de 4 à 6 ans. Les écoliers doivent rentrer seuls dans une salle et s’assoir devant une table sur laquelle une guimauve est déposée. Quand l’enfant rentre dans la salle, ses yeux se dirigent forcément vers la friandise. Qui n’aime pas les sucreries et spécialement un gosse ?

L’expérimentateur lui dit alors qu’il doit s’absenter quelques instants pour aller voir un autre enfant. Il lui précise également que pendant son absence, s’il le souhaite, il peut prendre le bonbon. Cependant il lui indique aussi que s’il se retient de le manger, en gratification il aura le bonheur d’en recevoir un deuxième.

Quel a été, à votre avis, la réaction de ces écoliers ? Qu’est ce qui s’est passé dans leur tête pendant ce temps ? Sachez que la plupart ont attendu le retour de l’expérimentateur, pour avoir le bonheur d’obtenir la seconde guimauve en gratification. Mais, bien sûr, face à la tentation ce n’était absolument pas un exercice facile pour eux!

Ils ont tous utilisé des stratégies différentes pour se distraire du bonbon posé face à eux. Certains chantaient des chansons, d’autres se serraient les mains sous les cuisses, d’autres encore regardaient partout en évitant le bonbon du regard.

Pourquoi ces écoliers avaient tant de mal à résister à la tentation du chamallow?

Parce que notre cerveau déclenche une réaction, une envie d’agir dans l’anticipation d’une gratification, d’un moment de bonheur. Il ira toujours vers ce qui lui fait du bien.

Mais là, dans cette situation, il doit rester inactif pour obtenir une faveur. Donc cela va à l’encontre de sa nature cérébrale. Du coup, ça déclenche un stress ! Ce qu’il faut comprendre, c’est que le noyau accumbens (la partie du cerveau qui signale la gratification), produira un signal plus fort face à un bonheur envisagé dans le présent, que si celui-ci est programmé dans un futur, même proche.

Pour l’enfant, une guimauve tout de suite vaut mieux qu’une plus grande friandise dans le futur. C’est ce qu’illustre le célèbre dicton “un tien vaut mieux que deux tu l’auras”! Par contre, pour une courte durée, l’expérience montre que les enfants ont su attendre. Ils ont réussi à différer leur envie. Puis, passé un quart d’heure, cela ne fonctionnait plus. Si vous êtes parents, vous devez savoir cela…

Quelques années plus tard, l’équipe de Walter Mischel contacte les parents de chaque enfant qui s’est prêté au test. Le professeur leur pose plusieurs questions concernant leur comportement social et psychologique, leurs résultats à l’école etc. Et il s’est avéré que ceux qui, par le passé, avaient réussi à attendre l’expérimentateur, rencontraient plus de réussite que la moyenne de ceux qui avaient été testé, et ce dans presque tous les domaines…

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1ère conclusion du test du chamallow : le self-contrôle.

La conclusion de la 1ère partie de l’étude est que ceux qui avaient réussi le test possédaient un plus grand potentiel de self-control. C’est ce que j’appelle la maîtrise de soi dans ma formation du même nom. C’est précisément cette disposition qui leur a permis d’exceller plus tard dans de nombreux domaines d’activités.

Seulement les chercheurs ont essayé de comprendre les raisonnements internes qui avaient poussé les autres enfants à consommer la friandise sans attendre la seconde. Cette fois-ci ils se sont concentrés sur ceux qui avaient choisi de prendre la friandise. Ils ont ensuite tenté de découvrir quelles étaient toutes les explications.

• Premièrement, certains enfants avouaient qu’ils étaient convaincus que l’expérimentateur n’allait pas revenir avec un autre bonbon. Ce qui était une hypothèse possible, n’est-ce pas ?
• Deuxièmement, d’autres disaient que s’ils attendaient trop longtemps, on ne les aurait pas laissé consommer le bonbon qui se trouvait sur la table devant eux. Là encore, ça a du sens non ?
• Et troisièmement, une partie a dit que l’expérimentateur allait manquer de friandises et qu’ils allaient devoir partager la leur avec d’autres. Là aussi, ce scénario était probable.

La seule réponse possible qui s’imposait alors était de manger le bonbon. Pour ne pas se stresser les méninges, c’était la seule solution réelle à appliquer dans l’instant. Ce choix était le plus judicieux pour ne pas attendre d’avoir peut-être, éventuellement, plus qu’un seul bonbon dans un futur hypothétique…

Les chercheurs conclurent que ces enfants ne manquaient pas forcément de volonté. Peut-être étaient-ils simplement moins confiants ou moins optimistes en ce qui concernait le futur. Mais ce n’est pas tout…

Le test du chamallow : comprendre la psychologie de notre comportement.

L’expérimentation a été poussée plus loin, particulièrement l’analyse finale. Cela devient intéressant pour mieux comprendre la psychologie de notre comportement. Surtout dans ce type de circonstances où s’entremêlent volonté, bonheur, action différée et confrontation au stress.

Une étude complémentaire a été mené à l’académie de Rochester. Là, les chercheurs ont décidé de modifier l’opinion des petits sur la confiance qu’ils portaient à l’expérimentateur avant de passer le test du marshmallow. Ils ont procédé ainsi. Ils ont créé 2 groupes : un groupe soumis à un environnement faillible et l’autre soumis à un environnement fiable.

Le groupe soumis à un environnement faillible se voit donner des feuilles de papier, des livres, des tissus et une boîte de crayons usagés, très difficile à ouvrir. Il leur est dit que s’ils attendent un peu, l’expérimentateur va revenir avec une boîte de crayons neufs. Quelques instants plus tard l’expérimentateur revient, s’excuse en disant qu’il s’est trompé mais n’a pas d’autres crayons neufs. L’environnement faillible a donc été créé.

Le second groupe soumis à un environnement fiable se voit recevoir une boîte de crayons neufs puis refait le test avec la friandise. Et comme les scientifiques l’avaient prévu, chaque enfant soumis à un environnement faillible a dégusté la friandise avec une attente moyenne de 3 minutes et ceux soumis à un environnement fiable l’ont consommé, mais au bout de 12 mn en moyenne.

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Les conséquences d’un avenir incertain.

Que nous apprend cette étude menée sur plusieurs décennies ? Que plus l’avenir nous parait incertain, moins nous sommes susceptibles de renoncer à un plaisir ou une gratitude immédiate .

C’est malheureusement ce qui arrive à chaque fois que l’on essaie de mettre en garde une personne contre des incidents à venir. Il peut s’agir de perte d’argent, de prise de poids ou tout aussi bien de troubles mentaux pour les drogues dures à hautes doses. Il peut être question de réchauffement climatique, d’effondrement systémique ou encore de chutes de météorites. Peu importe le danger à venir car dans notre esprit, tout cela se situe dans un futur incertain.

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Ces menaces se situent toutes dans l’avenir et parfois même, un avenir lointain ou très lointain. Et nous le savons tous : il n’y a pas plus incertain que l’avenir. Ce que nous savons aussi, c’est qu’il est difficile de forcer les gens à prendre une décision pour quelque chose qui n’arrivera pas forcément. Cependant, il est très facile d’ignorer les ennuis et de nous convaincre que tout ira bien en conservant nos habitudes, aussi néfastes soient-elles.

Notre compréhension de l’expérience du test du chamallow.

Voilà pourquoi la menace d’une catastrophe future est parfois moins efficace pour nous faire bouger qu’une faveur mineure, une satisfaction dans l’ici et maintenant.

Au lieu de dire “nous devons à tout prix changer nos habitudes”, sinon nous allons droit dans le mur, il serait préférable d’annoncer : si nous arrêtons, là, maintenant, de consommer de la viande (par exemple), chacun se verra recevoir une augmentation de salaire de 500 euros mensuels pour le restant de ses jours! Nous verrions surgir alors, une flopée de vegans en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !

Si au lieu de s’égosiller à demander aux gens de limiter leurs trajets en avion, parce que l’augmentation continue des vols rendra leur futur invivable, nous leur disions : “Diminuez vos voyages en avion de 70%, et vous toucherez 25 000 euros de primes pour rembourser vos crédits!”. Là, nous verrions, à terme, les voyages en avion diminuer drastiquement.

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Conclusion.

Nous espérons que ces réflexions vous incitent non seulement à réfléchir sur votre propre capacité à différer la gratification mais aussi à engager des actions positives dans votre vie quotidienne. Que ce soit en repensant à vos propres stratégies de self-contrôle ou en reconnaissant l’importance de créer un environnement fiable pour vous et pour les autres, chaque pas compte.

Nous vous invitons à partager vos pensées et expériences dans les commentaires ci-dessous. Avez-vous déjà fait face à un “test du marshmallow” dans votre vie ? Comment avez-vous réagi ? Votre contribution enrichira notre communauté et inspirera d’autres à réfléchir et à agir. N’hésitez pas non plus à partager cet article sur les réseaux sociaux pour susciter une conversation plus large autour de ces idées captivantes.

Les points essentiels à retenir.

Voici les points essentiels à retenir de notre exploration du célèbre test du chamallow :

1. La Gratification Différée. La capacité à repousser la tentation d’une récompense immédiate pour obtenir quelque chose de mieux plus tard est au cœur de cette étude.
2. Le Rôle de la Volonté. La volonté et l’autocontrôle se révèlent être des prédicteurs significatifs de la réussite et du bien-être dans la vie adulte.
3. Les Stratégies de Distraction. Les enfants ont utilisé diverses méthodes pour détourner leur attention de la guimauve, illustrant l’importance des stratégies de maîtrise de soi.
4. Impact à Long Terme. Les participants qui ont réussi le test ont montré de meilleurs résultats dans divers aspects de leur parcours des années plus tard. Cela prouve l’importance des fonctions exécutives développées dès l’enfance.
5. L’Influence de l’Environnement. Une variante de l’étude a démontré que la confiance en l’environnement influence la capacité à attendre pour une récompense plus grande. Elle a mis en lumière le rôle du contexte dans la prise de décision.
6. Applications au-delà de l’Enfance. Les leçons tirées du test du chamallow peuvent s’appliquer à la gestion des tentations et à la prise de décisions à tous les âges et dans divers domaines.
7. L’Éveil Spirituel et Personnel. Maîtrise de soi et gratification différée sont liées au chemin vers l’éveil spirituel. Un chemin où l’alignement avec soi-même et avec le présent sont cruciaux pour une vie épanouie.

Merci de m’avoir lu.

Mika

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Thierry Blancheton

Je suis devenu Soulminder le jour de ma première rencontre avec Mika à Bali en 2013. Depuis, je continue de cheminer, d’apprendre et de jouer consciemment mon rôle d’accompagnateur. Ma vie est riche d’expériences et mes compétences ressemblent à un couteau suisse.

J’aime à rappeler le proverbe chinois :

« La connaissance, c’est d’avoir la bonne réponse. L’intelligence, c’est d’avoir la bonne question. »